Handicap et risques psychosociaux : les facteurs à prendre en compte

Handicap et risques psychosociaux : les facteurs à prendre en compte

Handicap et risques psychosociaux : les facteurs à prendre en compte

Les risques psychosociaux, dit RPS, se définissent par les éléments qui portent atteinte à l’intégrité physique et à la santé mentale des salariés. Ces risques psychosociaux peuvent être provoqués par le stress, l’épuisement professionnel, le harcèlement moral ou sexuel, etc. Quid des personnes présentant un handicap ? Ce dernier pourrait être un facteur supplémentaire de RPS.

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Le handicap, une fragilité supplémentaires face aux risques psychosociaux

De nombreux salariés sont touchés par ces risques psychosociaux. Selon un rapport commandé par l’INSEE, on compte 6 catégories de facteurs de risques :

  • Intensité et temps de travail
  • Exigences émotionnelles,
  • Manque d’autonomie,
  • Rapports sociaux au travail dégradés,
  • Conflits de valeurs
  • Insécurité de la situation de travail.

Du fait de leur handicap, certaines personnes peuvent ressentir plus durement les contraintes imposées à travers différentes situations comme :

  • Un poste et/ou un rythme de travail inadapté
  • Un manque d’autonomie dans le travail,
  • Du harcèlement en lien avec le handicap,
  • Une mise à l’écart, un isolement, etc.

Une absence de sensibilisation au handicap dans l’entreprise peut également aggraver des situations parfois difficiles.  Les salariés qui présentent un handicap sont donc des personnes à risque et doivent être l’objet d’une vigilance particulière.

Accompagner et se faire aider par des professionnels

Vous souffrez d’un handicap et vous pensez souffrir de dépression, stress et troubles musculo-squelettique en lien avec votre activité professionnelle ? N’hésitez pas à en parler à l’un des représentants du personnel de votre entreprise ou directement au médecin du travail. Les entreprises peuvent également faire appel à des cabinets spécialisés dans l’analyse des risques psychosociaux.

Dans le projet de loi sur le dialogue social, il a été proposé que le burn-out ou épuisement professionnel soit reconnu comme maladie professionnelle. Malgré une difficile reconnaissance des RPS, la loi et les pratiques tendent à évoluer.

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